Re: Fil de vie

par **Bethany Thomas** Dim 26 Avr - 4:13

La gitane éprouvée par la soirée et les menaces de mort à son encontre n'aura pas retrouvé la compagnie à l'auberge du requin.
Pas de Bethany non plus au petit déjeuner, elle fera son apparition plus tard dès qu'elle verra un supérieur.

par **Blaine Thaddeus** Dim 26 Avr - 4:17

Blaine elle sera rentrée à l'auberge accompagnée d'Isaan. Les joues encore visiblement humides et des tressaillements parcourant ses bras et son poitrail, celle-ci semble avoir passé un rude moment.

par **Isaan Escalon** Lun 27 Avr - 13:52

Le spadassin n'aura pas daigné se montrer à ses collègues depuis les événements qui avaient menés certains membre de la compagnie Royal sous un pont. Non, personne n'aura eu le loisir d'entretenir une conversation digne de ce nom avec lui depuis, sauf deux personnes. La première était Bethany, la gitane, qui parvint à l'intercepter une fois qu'il rentra de sa fête de noble du dimanche soir, dans laquelle il s'était incrusté en jouant de ses fourberies mal placées. Quant à la deuxième...

Tôt le matin, aux alentours de sept heure du matin, Isaan sortit de sa chambre double, enroulé dans sa cape avec le visage fermé. Sans un mot il s'échappa de l'auberge ne prenant même pas la peine de consulter les personnes levées pour aviser s'ils étaient de la compagnie. Il s'aventura, dans Boralus en vagabondant dans les rues et entre les foules pour rejoindre le port. La bas, il s'assit à une terrasse en bord de de mer et s'offrit café et pain au chocolat sous le soleil avec pour seul compagnie le calme et le chant des mouettes. Il y demeura longuement, pas loin d'une heure... Savourant le calme et la quiétude pour réfléchir à de récentes révélations. Son œil, parfois coula vers les pavillons des navires pour observer attentivement cet ancre sur fond vert, comme s'il y cherchait quelque chose, un signe, une énigme à résoudre.

Jusqu'à ce qu'une femme. Aussi mince que lui, harnachée dans une tenue presque similaire à la sienne, mais en bien plus sombre, prit place à sa table sans lui demander son avis. Cette femme aux long cheveux noirs noués en queue de cheval pour mieux mettre en valeurs son visage triangulaire fixa de ses yeux pourpre le spadassin égaré. C'était une belle femme, pas la plus belle, mais pas la plus horrible non plus. Le genre qu'Isaan aurait, comme à son habitude, courtisé volontairement.

Pour autant, celle-ci lui signala sa présence en claquant des doigts et sortit le spadassin de ses songes. Lorsqu'il la vu, un sourire illumina son visage. Pas un sourire bête, ou vicieux ou encore taquin voir même arrogant dont il sait faire preuve, non, loin de là, un sourire ravi, venant du fond de lui-même, le sourire qu'une personne tout à fait normal ne peut empêcher lorsqu'il retrouve une précieuse amie de longue date. Un sourire que le Spadassin n'avait... jamais montré à la compagnie Royal, et qu'il ne montrait que trop rarement au monde, si tant qu'on pouvait les compter sur les doigts d'une seule main.

Le spadassin devint soudainement un autre homme, ici, pas de fourberies, pas de blagues salaces, pas de vannes navrantes ou de petites piques. Rien de toute ça. Non. Des rires, des sourires, de la politesse, un brin de retenu, comme quoi il en était capable. Les deux partagèrent un café autour des longues discussions couvert par le brouhaha urbain du port. Dans ces conversations de longues haleine, l'homme glissa un petit objet enroulé dans un parchemin, maintenu par une ficelle vers la femme, cette dernière lui l'échangea contre une bourse bien pleine. Après quoi Isaan décala sa chaise pour se mettre à côté d'elle et déroula sur la table plusieurs cartes de Kul'tiras. Il semblait lui parler de ses dernières découvertes, et surtout de ce qu'il devait découvrir. Alternant entre des cartes générales, ou précises, glissant son index par ci et là, sur telle région, tel endroit. Il était très intéressé pour une fois et la femme avec lui ne pouvait s’empêcher de lui offrir des sourires bienveillants. Elle semblait l'aider dans son enquête, et parfois même... se moquer de lui en lâchant des blagues, ce qui le faisait aussi rire, ils se taquinaient tout les deux comme des enfants.

La complicité de ces deux là n'était plus à démontrée. C'était des amis, de véritables amis qui devaient sans nul doute se connaitre depuis des lustres, qui avaient du traverser des choses ensemble...

Et lorsqu'elle l'abandonna aux alentours de midi, le sourire sur le visage du spadassin s'effaça, pour laisser place à un moment de tristesse. Il n'allait pas la revoir avant quelques temps... Cette triste mine disparue au bout d'une poignée de seconde, et le vagabond que le grand monde connaissait revint.

Lui aussi abandonna la table observant une dernière fois les deux tasses de cafés accompagnés de petites assiettes blanches contenant les petites miettes des croissants.

«C'est toujours trop court...» murmura t-il à lui-même, avant de s'en aller, disparaissant dans la foule comme une ombre.

par **Blaine Thaddeus** Lun 27 Avr - 19:54

Confinée dans la chambre qui lui avait été attribuée, et sans réelle envie d’en sortir, l’idiote aux cheveux de neige décida d’user de ce temps pour s’entraîner.
Equipée de son violon et debout au milieu de la pièce, elle se mit alors à jouer.
Nuls ne pouvaient la voir, enfermée comme elle était, mais tous pouvaient l’entendre s’ils tendaient l’oreille.
Tous pouvaient profiter de ce son étouffé par les quelques murs les séparant d’elle. Tous pouvait profiter de cette virtuosité qu’elle leur offrait sur le plateau de ses regrets.
Les mélodies se suivaient et ne se ressemblaient pas. Tantôt éplorées, tantôt guerroyantes, tantôt effrénées, tantôt lancinantes, elles se succédaient tout en n’ayant qu’une chose en commun : Le jeu acéré comme une lame de la musicienne.

Enfin, lorsque celle-ci cessa sur les coups de dix-neuf heures de jouer, c’est par un hymne de taverne joyeux qu’elle fit chanter la conclusion de la journée. L’heure n’était plus aux mélodrames, mais à la reconstruction.

Morceaux joués, dans l'ordre:

par **Léandre Ventair** Mar 28 Avr - 12:43

Le matin avant le départ comme convenu, le Lieutenant aura pris la peine de se rendre auprès des gardes afin de se faire enregistrer pour les parties de chasses improvisées, ne souhaitant en aucun cas être sous le coup d'un avis de recherche.

par **Isaan Escalon** Mar 28 Avr - 14:38

Le spadassin aura été matinal. Éternellement engoncé dans se tenue de cuir il aura prit son poste que lui avait attribué le Capo: les voiles. Bien qu'il écouta les conseils de chacun et qu'il hocha la tête comme un débutant, ce dernier effectua les tâches qui lui étaient attribuées, et avec une grande facilité qui plus est, allant parfois jusqu'à exécuter les tâches avant qu'on ne lui les demande dans le dos des personnes qui lui apprenaient.

Ah ! En voila une autre fourberie ! Il s'était moqué d'eux, encore une fois ! Le Spadassin avait déjà fait partie d'un équipage, jadis, mais ceci... Est une autre histoire, et pas la plus honorable.

Mais pour ce qui est de celle du navire, si Isaan se différenciait de l'équipage par la couleur de sa tenue, il fit au mieux pour s'y intégrer et mit du cœur à ses missions à bord du Percecoeur. Même si quelque chose d'étrange semblait se passer: Lorsqu'il ne questionnait pas l'équipage sur la culture maritime de Kul'tiras, son regard se perdait dans le lointain pour vaguer à ses songes... et allez savoir ce qui pouvait ce qui pouvait tourmenter ce fripon...

par **Blaine Thaddeus** Mar 28 Avr - 15:13

Réveillée bien plus tard que son compère, Blaine se sera levée et, une fois habillée de manière simple et confortable, sera allée aider aux voiles, comme prévu.
Les oreilles grandes ouvertes aux conseils, aux indications comme aux réprimandes, elle se sera appliquée du mieux qu’elle peut, mettant autant son cœur que la force de ses bras à l’ouvrage.
Une fois que tous auront été réveillés cependant, celle-ci aura délaissé les voiles pour s'atteler à une tâche toute particulière, mais surement aussi importante que les voiles.

Bien abritée des embruns, Blaine aura alors sorti son violon et se sera mise à jouer. Profitant de leur pièce de jeu et de sustentation comme d’une caisse de résonance, celle-ci se sera mise à jouer avec la plus grande des joies de nombreux airs marins sur son instrument, bien différents de ses interprétations habituelles.

Tapant parfois du pied mais sans jamais -Ô grand jamais!- siffler, elle n’aura eu de cesse de jouer ces différents airs, eux-mêmes repris et chantés par les marins tout dévoués à leurs ouvrages. Parfois, c’est même la voix du Hibou qui viendra se joindre au chœur maritime, chantant de sa juste voix à s’en éclater les cordes vocales, un immense sourire de greffé à la face. Celle-ci semble vraiment apprécier ce temps en mer. Qui l’aurait cru ?

Que les sirènes restent sur leurs gardes, elles ne sont pas les seules sur ces eaux à savoir faire du joli bruit.

Morceaux interprétés :

par **Hoel Aelius** Mar 28 Avr - 15:13

La nuit à bord aura été calme et paisible. Pour les non-initiés, la légère houle, le bruit des vagues frappant la coque et le bois qui craque aura pu être gênant pour trouver le sommeil. Rien de particulier à signaler à bord, les marins de Kul Tiras auront repris leurs postes sans demander leur reste.

Les oreilles fines auront, évidemment, compris que le Capo avait tenu sa promesse si l'on en croit les mouvements du côté de son hamac, bien que rien d'audible n'en sorte. Au levé du soleil, peu avant de lever l'ancre, il se sera levé seulement vêtu d'un pantalon. Il aura traversé le pont et le reste de la compagnie pourra faire moult découverte. Son dos était zébré de cicatrices rectilignes et ses bras tatoués jusqu'aux omoplates. Il marchait pieds nus, les cheveux en pétard, un œil fermé et l'air mauvais. Si on l'approchait, il levait la main pour signifier qu'il ne voulait pas parler et encore moins écouter. Il se roula une cigarette avant d'ouvrir la porte pour rejoindra la poulaine.

Il rumina et fuma tranquillement, assis sur la planche percée en compagnie d'une dizaine d'autres marins et aucun ne semblait perturbé par la présence des autres. La vie en mer était rude pour les pieds-secs, mais pour les enfants de la mer, certaines pudeurs n'existaient plus. Seulement après, il rentra s'habiller, grignoter un quignon de pain et sortit pour prendre son poste. Il gardait à l'oeil chacun des marins et mercenaires. Aux mercenaires, il poursuivit l'apprentissage de leurs tâches à bord. Il avait l'air d'un chef d'orchestre et pour cause, les marins de Boralus, il les connaissait déjà. Il tendait le doigt à plusieurs endroits en donnant des directives ou jugeant si l'ensemble des cordages étaient sous bonne tension, la moindre erreur abîmerait la moqueuse et pour lui c'était à exclure du programme.

par **Alden Vacker** Sam 2 Mai - 15:06

Tôt ce matin, Thalyssira se leva afin d'aller déposer les deux couronnes funéraires qu'elle avait conçu la veille. Elle se rendit pour commencer au cimetière se trouvant derrière la cathédrale pour y déposer la couronne de feu la reine Tiffin et fît un courte prière à son encontre puis se rendit au repos du Lion, afin d'y déposer celle du défunt roi Varian, priant également pour lui.

Elle retourna ensuite à la bibliothèque afin d'y rechercher des livres de recettes de pâtisseries afin d'avoir quelques idées pour le goûter prévu lundi.

par **Blaine Thaddeus** Dim 3 Mai - 4:37

Obligée de dormir dans les dortoirs suite à la décision du Capo; Blaine n'aura pas fermé l'oeil de la nuit, allongée dans "son" lit à contempler le plafond, en attendant l'aurore tout en sachant pertinemment qu'elle ne pourra pas quitter ce dortoir déjà détesté.
Regardant fréquemment sa montre, sans un bruit pour ne pas déranger ces collègues, c'est avec aigreur qu'elle aura constaté la lenteur du temps qui passe, regrettant avec force la nuit précédente et priant presque pour que cette punition ne dure pas trop longtemps.

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