Re: Fil de vie

par **Thalias Dexlas** Dim 14 Juin - 14:13

Ces derniers jours,

Thalias sera resté au repos la majeure partie de son temps libre, récupérant des dernières blessures suite aux combats sur le navire. Préférant coller aux basques de sa grande sœur ou se rendre utile au bon fonctionnement de la compagnie. Son excitation aura fortement grimpée, la rendant parfois désinvolte et plus qu’hyperactive. Immédiatement revenue de mission, la jeune néophyte aura changé son tabard pour celui du mercenaire, toute fière de le porter devant les bureaux de la compagnie. Sinon, elle s'agitera impatiemment. Toute pressée d'emménager avec Blaine.

par **Zouxi Tournoutil** Dim 14 Juin - 22:01

Après la débâcle des Paluns, Zouxi fut ramené à Hurlevent d'où il contacté la délégation mécagonienne. Des mécagnomes passèrent le lendemain pour le ramener à Mécagone afin de remplacer ses jambes rendues inutilisables par l'eau. Il fut vu le dernier jour de la semaine à Hurlevent, avec des jambes neuves.

par **Thalias Dexlas** Mar 16 Juin - 18:34

Ces derniers jours,

Thalias aura participé au rassemblement concernant la débâcle des Paluns. Elle n'aura pu cacher sa crainte de recevoir une réprimande de ses supérieurs. Mais cette dernière s'en sera très bien sortie, ressortant rassurée. Ensuite de quoi, elle aura profité de l'occasion pour discuter avec le Capo et Lydia, toute heureuse de les retrouver.

Le jour suivant, participant à l'entrainement organisé par Isaan, Dexlas participera donc à ce dernier en compagnie de Thalyssiria. Malheureusement, alors que tout avait si bien commencé, Thalias sans doûtes pris dans les échanges et autres coups d'épées, aura violemment frappé la Stipendiée au visage avec de lui adresser un puissant coup de pied sur le nez. Un bien mauvais réflexe, qui fera immédiatement naître un conflit entre les deux jeunes femmes.

Alors, que son attitude était plus tournée vers la colère et frustration. Plus tard, avant de dormir, la jeune néophyte passera de longues heures à ruminer, passant des regrets aux larmes. Une nuit d'insomnie.

par **Alden Vacker** Mer 17 Juin - 0:04

Alors qu'un entrainement qui avait commencé parfaitement tourna au vinaigre, Thalyssiria se prit un coup d'épée dans la mâchoire ce qui la laisse au sol avant de se ramasser un deuxième coup au nez lorsqu'elle essaya de faire tomber Thalias au sol en la tirant tandis que la jeune femme tendait sa main pour l'aider à se relever.
Elle en ressorti avec un nez déplacé et une mandibule fissurée ce qui lui vaudra d'eviter toutes attaques au visages sous peine d'aggraver la fissure.
Elle ne serra vu que le lendemain dans la soirée après être partie tôt dans la matinée chercher du baume pour ses hématomes et s’être mit en retrait pour la journée.

par **Isaan Escalon** Jeu 18 Juin - 17:20

Après avoir mené son entrainement auprès de Thalyssiria et de Thalias qui offrirent une prestation surprenante avant tâcher le tableau, le spadassin aura prit le temps ranger ce qu'il avait préparé. Bien qu'il attendait plus de monde, il ne changea pas son programme. Mieux, il l'adapta pour que les deux jeunes femmes puissent apprendre au mieux.

Quant au matériel, Isaan semblait l'avoir acquis par ses propres moyens, c'était peut-être pour cette raison qu'il courrait à droite et à droite dans différents quartiers, avec toujours une caisse dans les mains.

Après quoi, il avait prit pour habitude de ramener des viennoiseries au bureau le lundi et le jeudi. Il savait resté discret en ce moment, même si parfois... il franchissait l'arche d'entrée de la cathédrale.

par **Blaine Thaddeus** Sam 20 Juin - 16:05

Occupé à l'aménagement et l’emménagement de sa maison aux Carmines, Blaine semble bien moins visible qu'avant.. Et même lorsqu'elle est présente, son esprit, lui, ne l'est plus vraiment. Soucieuse, distante, renfermée... La voilà qui retombe doucement dans ses petits travers.

par **Alden Vacker** Jeu 25 Juin - 18:41

Aujourd'hui, Thalys aura été aperçu à maintes reprises dans la cuisine de la compagnie, préparant des pâtisseries à faire goûter aux hôtes du domaine Thorn.
A la moitié de la journée, il y aura donc deux caisses de pâtisseries qui prônat sur le plan de travail de la cuisine accompagné d'un plateau accueillant celles ne faisant pas partis du voyage.

par **Hoel Aelius** Jeu 16 Juil - 19:26

Que dire du marin ? Ou ce qu'il restait de son énergique motivation. La débâcle maritime laissait un goût amer en bouche, il n'avait été qu'une ombre, un rien ni personne qui se gardait de se faire remarquer alors que la mort planait au-dessus de tous. Qu'est ce qui avait motivé ce dernier à s'effacer ? La survie, car oui, la survie était son principal fait d'arme. Cette fois il ne s'agissait pas de lui, mais de la femme qu'il s'était engagé à protéger.

Certaines âmes valent que l'on se sacrifie en leurs noms, d'autres moins et ce sont ce dernière qui auront grassement rempli l'esprit du kultirassien. A quoi bon ?

Replié chez lui à ruminer les événements, il aura eu le temps de faire le tri dans ses pensées. Le tabac aura eu l'effet d'un pansement. Un pansement sur une plaie viciée de miasmes. Si ses armes avaient toujours servies, c'était pour sa famille et personne d'autres. S'il était mercenaire, c'était pour l'or et rien d'autres. Les erreurs cumulées lui coûtèrent bien plus que ce que ses camarades imaginaient et pourtant il avait fait bonne figure jusque là. Mais trop, c'est trop.

Il prit ses affaires pour regagner la capitale, car ce soir, l'équipe se réunissait.

par **Isaan Escalon** Jeu 6 Aoû - 0:28

Presque deux mois s’étaient écoulés et les choses avaient changés. Bien qu’il fût habitué au changement, bien souvent provoqué par ses soins, celui-ci, il ne l’avait pas souhaité. Mais c’était ainsi. Peut-être aurait-il pu y changer quelque chose mais aujourd’hui il était trop tard. Ses habitudes étaient brisées, sa routine avait coulée et nombre de ses repaires n’étaient plus que ruines.

Il y a encore peu, ceci n’aurait rien signifié pour lui, il lui aurait suffi de fuir une nouvelle fois en claquant sa longue cape noire au vent pour se libérer de son monde afin d’en trouver un nouveau. C’était si simple de disparaitre en quête de nouvelles aventures. Isaan n’aimait pas les fins en soit, mais elles étaient aussi l’occasion de repartir de plus belle, de rebondir. D’aller encore plus loin, de viser encore plus haut. Bien entendu, cela avait un prix, même pour lui, car malgré tout, il y laissait à chaque fois une partie de lui-même et s’il ne voulait pas se l’avouer, il n’en sortait que plus noir à chaque fois.

Mais ceci, c’était avant. Aujourd’hui, il pouvait plus fuir comme avant et en plus il ne le voulait aucunement. Etrangement, il trouva un refuge dans la quiétude de la cathédrale. Le spadassin avait pris pour habitude de s’y retrouver avec lui-même. Il dépose la pointe de son glaive contre les blancs pavés, posait genoux à terre en tout s’appuyant à l’aide de ses deux paumes sur le pommeau de son arme et baissait la tête en s’enroulant dans ses ailes de tissu sombre.

Bientôt se tiendra le concours de Madame Hurlevent à la Chope Sucrée. Il avait gagné un jeu idiot pour y faire participer une de ses collègues de la Compagnie Royal. Les annonces de cet événement avaient rappelé au Corbeau le cruel souvenir. Cette collègue ne s’inscrira jamais. Mauvaise joueuse, souffla Isaan à lui-même, essayant autant que faire se peu de gardé son caractère boute-en-train. En vain, il baissa son regard et réprima un soupir.

S’il avait l’air d’un monsieur tout le monde qui se rendait dans ce lieu sacré pour venir y chercher sa voie, il restait une tâche noire sur ce tableau de dalles immaculés. Depuis le premier jour, il sentait deux regards plantés dans son dos. Dissimulés à l’ombre d’une des grandes colonnes qui balisaient le chemin vers l’énorme vitrail, se trouvaient deux hommes. Le premier était enroulé dans une longue cape en cuir avec une capuche dont la pénombre voilait son visage. Celui-ci s’appuyait sur une vieille canne en bois pour marcher, tel un éclopé chétif. L’autre, il le connaissait. Un de ces vieux sage de prêtre de bataille aux anciennes idées, distingué d’une longue robe blanche et rouge renforcé çà et là de plaque d’acier hérissées de pique ou encore de morceau de cuir renforcé. Lui aussi s’appuyait sur un long bâton dont la splendeur n’avait d’égale que sa puissance. De sa capuche ne dépassait que sa longue barbe aussi blanche que sa tenue, mais son visage à lui était bien visible, il n’avait rien à cacher lui.

Une fois de plus Isaan ne trouvait aucune réponse auprès de la sainte lumière. C’était à croire que la rédemption n’était pas pour aujourd’hui. Alors le corbeau se releva progressivement et rangea sa lame avant de s’enroulé dans sa longue cape, direction la sortie. Il avait d’autres choses à faire. Il ne pouvait pas ne penser qu’à lui. En réalité il n’y arrivait pas.

Alors qu’il descendait les marches de la cathédrale sous un soleil d’été étouffant, il s’arrêta soudainement sans se retourner.
« Que désir-tu, vieux prêtre ?»

L’intéressé qui se tenait au sommet des marches esquissa un sourire visible sous sa capuche blanche traversée d’une bande rouge : « Connaître la cause qui te pousse à demander le chemin à la Lumière. »

A ces paroles, le corbeau étira un sourire pincé, le pieux derrière lui était capable de lire à travers son esprit, il n’avait pas besoin de poser la question s’il voulait vraiment savoir. Non, il cherchait autre chose… Alors il se retourna vers lui et leva le regard : « Je te croyais occupé à accomplir ta... quête. » rétorqua-t-il alors sans répondre, appuyant ses propos avec un geste de la main arrogant.

Le prêtre descendit d’une marche, puis de deux, le spadassin y réagit pour un souffle nasal épuisé qui fut remarqué par le vieux sage qui accepta la joute verbale : « Cela ressemble presque à une réédition immédiate, pour quelqu’un qui s’amuse de ce genre de situation. »

« Pas aujourd’hui. » Ferma Isaan avant de se retourner et de descendre les marches, fuyant de ce fait la conversation sous le regard intrigué du prêtre.

Isaan passa devant les locaux de la Compagnie Royal et s’y arrêta quelque instant pour observer l’endroit. Thalyssiria ne faisait plus le piquet. Il ne pouvait plus l’embêter. Il ne pourra plus jamais. Il n’y avait plus de rousses également, il ne pourrait plus jouer sur sa fameuse allergie aux rousses. Et son ami le Capo, ou plutôt Hoel a qui il devait tant ne viendrait plus engueuler personne. Il ne savait même pas s’il le reverait un jour. Il prit une grande inspiration, se souvenant de leurs nuits devant cette fameuse porte, à jouer aux cartes et aux dominos. Ou encore de la fois ou il a rassemblé la Royal presque tout entière pour le soutenir dans une fin d’après-midi.

Sans s’en rendre compte, Isaan avait baissé les épaules et son sourire immortel s’était effacé.

« Merde. »

Il reprit sa route avec le peu de courage qu’il lui restait, avant que ses souvenirs avec Martin ou Thalias n’arrive. Même l’autre cinglée de Blaine n’allait plus courir au beau milieu de la nuit.

Voila pourquoi Isaan évitait l’attachement. Voila pourquoi il était un vagabond. Lorsqu’on ne possède rien, l’on ne peut rien perdre. Hélas il avait gouté à la richesse. Dommage.

Fort heureusement il n’avait pas tout perdu se dit-il.

par **Thalias Dexlas** Ven 7 Aoû - 0:38

Thalias s'était approchée du bureau de la compagnie avec un sac sur le dos. Elle entra tout doucement à l'intérieur pour ne réveiller personne. Elle qui n'avait plus regagné les lieux depuis le départ de Hoel et Lydia. C'est alors qu'elle prit la direction du dortoir des femmes pour sortir de son sac à dos, une armure complète, celle des mercenaires de la compagnie. Laissant le tout en bon état sur son lit, déposé avec délicatesse et respect, tabard et armes également.

Puis, elle laissera sur son lit une lettre, indiquant sa démission de la compagnie. Sur cette dernière il y était fait mention du départ de Hoel, Lydia, Blaine et la mort de Thalyssiria, son amie. Le jeune néophyte n'avait plus aucune raison de rester. En effet, sa vie était ailleurs, pour le moment à suivre une vie de fermière au domicile familial des Aelius.

Elle descendra alors les marches de la compagnie pour regarder derrière elle. Nostalgique, repensant à Isaan, ce bon vieux bougre, qu'elle appréciait. Puis, elle détourna son regard pour définitivement partir, vivre sa vie.

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